mardi 25 août 2020
lundi 17 août 2020
Les attaques du 20 Aout 1955 à Ramdane Djamel ex Saint Charles
Les
massacres ont éclaté à l'initiative de Youcef ZIGHOUD, responsable du
Nord-Constantinois du FLN dans le but de relancer un mouvement qui s'essouffle
et de contrecarrer les avances faites par Jacques SOUSTELLE, délégué général du
gouvernement français en Algérie. Il s'agissait, selon le témoignage de Lakhdar
BENTOBAL, ancien adjoint de Youcef ZIGHOUD, recueilli par Yves COURRIERE, de prévenir
le découragement du peuple en creusant un infranchissable fossé de sang entre
les Algériens et les Français par des massacres aveugles. Roger VETILLARD
auteur du livre « 20 août 1955…. » Editions Riveneuve – pages 57,
58, 59, concernant SAINT CHARLES, écrit :« …Le maire de SAINT CHARLES,
monsieur DUPLAN, signale ce 20 août 1955 dès 10 heures que des ouvriers n’ont
pas rejoint leur travail sans avertir leurs employeurs et qu’il existe sur les
collines environnantes des rassemblements singuliers. Inquiet de l’attitude générale
de la population franco-musulmane (rues vides, maisons et magasins fermés) et
en l’absence de toute force de l’ordre, le maire alerte à 11 h 30 les gendarmes
du sous secteur d’EL HARROUCH et demande une protection urgente…A 11 h 50, un
camion citerne de la société Schell qui remplit la cuve de fuel du café-restaurant
DEBONO est la cibled’une torche enflammée, mais le conducteur arrive à éteindre
l’incendie avec l’extincteur du véhicule. Le muezzin du haut du minaret lance
un appel au Djihad. Peu après les premiers coups de feu sont entendus. Un
camion de la Cérécoop, à moins d’un km du village est la cible de ces coups de
feu tirés par des hommes cachés dans les fourrés qui bordent la route. Le
conducteur atteint de huit balles poursuit sa route et se réfugie à la gare où
il reçoit les premiers soins.
Depuis quelques jours, l’escadron de gendarmerie mobile qui y stationnait a été remplacé, en dépit des protestations du maire, par une section de la 62ème compagnie de protection rurale composée d’une vingtaine d’hommes. Or celle-ci a été appelée quelques minutes plus tôt à la mechta STORA où des maquisards tentent d’investir les fermes FACCIOTI et ATTARD. L’accrochage fait trois blessés dans cette section.. Toutefois, douze gendarmes en service de surveillance de la circulation sont avertis vers 11 h 45 par radio que les deux fermes sont assiégées. Ils s’y rendent aussitôt et procèdent à six arrestations. Un second véhicule se rend au domaine de l’Etoile mais à l’arrivée le gendarme MORIN aperçoit de nombreux rebelles sur les collines environnantes. Il va immédiatement prévenir les habitants de SAINT-CHARLES. A son arrivée au square de la mairie, il est agressé par un groupe d’assaillants qui s’acharnent à coups de hache sur lui, lui prennent son pistolet automatique, sa cartouchière, ses chaussures, sa montre...Restés à la gare, près du passage à niveau, avec les 6 prisonniers les 2 gendarmes décident en entendant les coups de feu de rejoindre SAINT-CHARLES. Mais ils sont interceptés par les rebelles. Le gendarme NAULEAU est tué, son corps est lacéré à l’arme blanche. Son collègue, blessé à la hanche se refugie au Clos de l’Orangerie où il est rejoint par deux collègues. Les prisonniers en profitent pour s’échapper. Le village, à l’appel du muezzin…., est attaqué vers 12h50 par un millier de rebelles répartis en plusieurs groupes arrivant du Sud-ouest et du Nord. Les habitants reconnaissent parmi les assaillants des jeunes de moins de 20 ans encadrés d’une dizaine d’hommes plus âgés. Les autres, surtout ceux qui paraissent diriger la manoeuvre, sont étrangers à la région. Les révoltés se dirigent vers la mairie qui vient d’être inaugurée et l’incendient… Sur la place principale deux gendarmes et le garde-champêtre BETOULLE sont tués immédiatement. Quatre gendarmes sont enlevés, leur voiture est retrouvée vide et incendiée. Une brigade de la CRS 162 intervient. A l’entrée du village une escorte est prise sous le feu des rebelles. Son chef est tué. Trois civils sont massacrés et les tueurs s’acharnent sur leurs dépouilles. La mairie et le café-hôtel de la Place tenu par la famille DUBOIS sont incendiés. La famille DEBONO bénéficie de l’appui de ses voisins musulmans qui lui permettent de s’enfuir par les annexes. Il en sera de même pour la famille. Aux mêmes moments, sur la route nationale à moins de 2 Km du village des automobilistes sont arrêtés et tués dans d’horribles conditions. En moins de 30 minutes Haïm BENCHETRIT, huissier de justice à EL HARROUCH, sa femme et leurs 3 enfants (Charles, Marie-Joëlle et Nicole) sont égorgés. Paul GRIMA, secrétaire de la mairie de GASTONVILLE, Paul ZAMMIT, garde-champêtre, et le jeune Georges SCHEMBRI, neveu de M. GRIMA, sont assassinés à coups de pelles et de pioches*… ROGER VETILLARD
SAINT- CHARLES :
19 colons ont été tués le 20/08/1955.
BARBATO Pierre, Gabriel (26 ans) entrepreneur TP à Jemmapes,
BENCHETRIT Haïm, (49 ans) huissier de justice à El-Arrouch,
Mme BENCHETRIT née MEZGUICH Marcelle (35 ans),
BENCHETRIT Charles (11 ans),
BENCHETRIT Marie-Joëlle (9 ans),
BENCHETRIT Nicole (3 ans),
BETOULLE Hyppolite, Henri (56 ans), garde-champêtre,
BITOUN Salomon, (31 ans), fripier disparu,
BITOUN Elie, (31 ans), forgeron,
Mme DEBONO, (52 ans), restauratrice,
DIMEGLIO Albert, (35 ans), employé des CFA,
DUVERNEY-PRÊT Irénée (35 ans), Brigadier à la CRS 162,
GIROUD André, chauffeur au moulin de l’Harrach (Sétif),
GRIMA Paul, Joseph, (35 ans), secrétaire de mairie à Gastonville,
MONTI Jean-Joseph, (34 ans), entrepreneur de transports,
MORIN André, gendarme à la brigade de Philippeville,
NAULEAU Théophane, gendarme du peloton 9/4 de la BG de Philippeville.
SCHEMBRI Georges, Adrien, Henri, (14 ans).
ZAMMIT Paul, Joseph, garde-champêtre.
Depuis quelques jours, l’escadron de gendarmerie mobile qui y stationnait a été remplacé, en dépit des protestations du maire, par une section de la 62ème compagnie de protection rurale composée d’une vingtaine d’hommes. Or celle-ci a été appelée quelques minutes plus tôt à la mechta STORA où des maquisards tentent d’investir les fermes FACCIOTI et ATTARD. L’accrochage fait trois blessés dans cette section.. Toutefois, douze gendarmes en service de surveillance de la circulation sont avertis vers 11 h 45 par radio que les deux fermes sont assiégées. Ils s’y rendent aussitôt et procèdent à six arrestations. Un second véhicule se rend au domaine de l’Etoile mais à l’arrivée le gendarme MORIN aperçoit de nombreux rebelles sur les collines environnantes. Il va immédiatement prévenir les habitants de SAINT-CHARLES. A son arrivée au square de la mairie, il est agressé par un groupe d’assaillants qui s’acharnent à coups de hache sur lui, lui prennent son pistolet automatique, sa cartouchière, ses chaussures, sa montre...Restés à la gare, près du passage à niveau, avec les 6 prisonniers les 2 gendarmes décident en entendant les coups de feu de rejoindre SAINT-CHARLES. Mais ils sont interceptés par les rebelles. Le gendarme NAULEAU est tué, son corps est lacéré à l’arme blanche. Son collègue, blessé à la hanche se refugie au Clos de l’Orangerie où il est rejoint par deux collègues. Les prisonniers en profitent pour s’échapper. Le village, à l’appel du muezzin…., est attaqué vers 12h50 par un millier de rebelles répartis en plusieurs groupes arrivant du Sud-ouest et du Nord. Les habitants reconnaissent parmi les assaillants des jeunes de moins de 20 ans encadrés d’une dizaine d’hommes plus âgés. Les autres, surtout ceux qui paraissent diriger la manoeuvre, sont étrangers à la région. Les révoltés se dirigent vers la mairie qui vient d’être inaugurée et l’incendient… Sur la place principale deux gendarmes et le garde-champêtre BETOULLE sont tués immédiatement. Quatre gendarmes sont enlevés, leur voiture est retrouvée vide et incendiée. Une brigade de la CRS 162 intervient. A l’entrée du village une escorte est prise sous le feu des rebelles. Son chef est tué. Trois civils sont massacrés et les tueurs s’acharnent sur leurs dépouilles. La mairie et le café-hôtel de la Place tenu par la famille DUBOIS sont incendiés. La famille DEBONO bénéficie de l’appui de ses voisins musulmans qui lui permettent de s’enfuir par les annexes. Il en sera de même pour la famille. Aux mêmes moments, sur la route nationale à moins de 2 Km du village des automobilistes sont arrêtés et tués dans d’horribles conditions. En moins de 30 minutes Haïm BENCHETRIT, huissier de justice à EL HARROUCH, sa femme et leurs 3 enfants (Charles, Marie-Joëlle et Nicole) sont égorgés. Paul GRIMA, secrétaire de la mairie de GASTONVILLE, Paul ZAMMIT, garde-champêtre, et le jeune Georges SCHEMBRI, neveu de M. GRIMA, sont assassinés à coups de pelles et de pioches*… ROGER VETILLARD
SAINT- CHARLES :
19 colons ont été tués le 20/08/1955.
BARBATO Pierre, Gabriel (26 ans) entrepreneur TP à Jemmapes,
BENCHETRIT Haïm, (49 ans) huissier de justice à El-Arrouch,
Mme BENCHETRIT née MEZGUICH Marcelle (35 ans),
BENCHETRIT Charles (11 ans),
BENCHETRIT Marie-Joëlle (9 ans),
BENCHETRIT Nicole (3 ans),
BETOULLE Hyppolite, Henri (56 ans), garde-champêtre,
BITOUN Salomon, (31 ans), fripier disparu,
BITOUN Elie, (31 ans), forgeron,
Mme DEBONO, (52 ans), restauratrice,
DIMEGLIO Albert, (35 ans), employé des CFA,
DUVERNEY-PRÊT Irénée (35 ans), Brigadier à la CRS 162,
GIROUD André, chauffeur au moulin de l’Harrach (Sétif),
GRIMA Paul, Joseph, (35 ans), secrétaire de mairie à Gastonville,
MONTI Jean-Joseph, (34 ans), entrepreneur de transports,
MORIN André, gendarme à la brigade de Philippeville,
NAULEAU Théophane, gendarme du peloton 9/4 de la BG de Philippeville.
SCHEMBRI Georges, Adrien, Henri, (14 ans).
ZAMMIT Paul, Joseph, garde-champêtre.
dimanche 16 août 2020
Bakhouche Amar premier parlementaire
Photo éxclusive du défunt Bakhouche Amar premier parlementaire de la région en 1976 Que Dieu ait son âme .
صورة حصرية للمرحوم عمار يخوش أول برلماني بالمنطقة فس سنة 1976 انتخب عن دائرة الحروش في حزب جبهة التحرير الوطني
صورة حصرية للمرحوم عمار يخوش أول برلماني بالمنطقة فس سنة 1976 انتخب عن دائرة الحروش في حزب جبهة التحرير الوطني
samedi 15 août 2020
Les Victimes de Saint Charles de la mobilisation coloniale pendant la 1ère guerre mondiale 1914/1918
l'ordonnance n°57282 mentionne les noms de 12 citoyens de Saint Charles mobilisés par les forces coloniales morts au titre de la guerre1914/1918, à savoir :
BENMERABET Embareck (1918)
- BOULEGHLEM Ahmed (1918)
- DAOUDI Saddok (1915)
- DERDOUR Saïfi (1917)
–ISDAH Ali (1916)
–MEHENNAOUI Mohammed (1918)
- MERROUCHE Ali (1915)
– OUDINA Hamou (1919)
- SOLTANI Mohamed (1918)
– TEKTAK Ahmed (1916)
- TRAÏFI Ahmed (1917)
- ZEGDOUD Ahmed (1915) .
- BOULEGHLEM Ahmed (1918)
- DAOUDI Saddok (1915)
- DERDOUR Saïfi (1917)
–ISDAH Ali (1916)
–MEHENNAOUI Mohammed (1918)
- MERROUCHE Ali (1915)
– OUDINA Hamou (1919)
- SOLTANI Mohamed (1918)
– TEKTAK Ahmed (1916)
- TRAÏFI Ahmed (1917)
- ZEGDOUD Ahmed (1915) .
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